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Accéder au siteLes cours d’eau constituent un patrimoine précieux, lieux d'échanges et d'interactions.
La Fédération Nationale de la Pêche en France (FNPF) poursuit cette année sa grande campagne de sensibilisation Sauvons nos rivières avec un 3e opus, intitulé « Connaître et agir ». Elle souhaite aujourd'hui créer une prise de conscience collective sur l’impérieuse nécessité d’accroitre et partager la connaissance des milieux aquatiques pour mieux les préserver.
Fort de 1,5 million de pêcheurs, 40 000 bénévoles et 1000 salariés, le réseau associatif de pêche de loisir constitue un incroyable maillage d'expertises et de connaissances. Il collecte au quotidien une quantité considérable d'informations permettant notamment d'éclairer les prises de décision en matière de gestion de l'eau et de biodiversité aquatique.
Etudes des écosystèmes et de leur bon fonctionnement, impact du changement climatique sur nos cours d'eau (thermie, débit), atteintes diverses au milieu naturel, qualité des eaux et répercussions sur les espèces piscicoles, la FNPF et les Structures Associatives de Pêche de Loisir contribuent activement à l'acquisition de données aux côtés de nombreux partenaires (Etat et collectivités territoriales, OFB, Agences de l'Eau...).
Mais pour porter ses fruits et avoir la meilleure résonance, la connaissance ne peut se cantonner à un cercle d'initiés. Les actions de sensibilisation sont essentielles et doivent être portées par tous les acteurs pour modifier durablement notre rapport à l'eau dans une vision d'avenir positive.
Telle est la dynamique que la FNPF souhaite impulser au travers de sa campagne Sauvons nos Rivières - Acte 3 - Connaître et agir !
Pour permettre au plus grand nombre de comprendre la cause et s'y associer, la FNPF a mis en œuvre un dispositif de communication complet avec notamment : une campagne visuelle impactante portée sur les médias digitaux et les réseaux sociaux, un film « Connaitre pour mieux protéger » et quatre vidéos thématiques, dix chroniques audio, un quizz en ligne pour tester ses connaissances...
Le lancement de cette campagne est également l'occasion pour la FNPF de dévoiler les résultats de son sondage réalisé avec Harris Interactive.
Parmi les grands enseignements à retenir :
• La présence d'un cours d'eau à proximité de leur lieu de vie est importante pour 72% des Français. A ce titre, 55% des Français souhaiteraient qu'il y ait davantage de cours d'eau près de chez eux, et même 64% des 18-34 ans et 69% des Franciliens.
• 65% des Français déclarent pratiquer une activité à proximité ou dans un cours d'eau de manière régulière. Les Français affirment vivre relativement proches des cours et plans d'eau, une large majorité déclarant habiter à moins de 30 minutes de l'un d'eux, et près de la moitié à moins de 10 minutes.
• Alors que la quasi-totalité des Français (97%) considèrent qu'il est important de préserver les cours d'eau et affirment y être très attachés (91%), plus de la moitié d'entre eux déclarent mal connaître la flore et la faune aquatiques.
• Même si moins d'un Français sur trois estime que les cours d'eau sont sales ou pollués, ils sont inquiets pour l'avenir des milieux aquatiques et de leur biodiversité.
• 45% des Français et 75% des pêcheurs déclarent être investis dans la protection des rivières.
• Les trois quarts des Français (74%) ont une bonne image de la pêche de loisir.
Concernant l'image des pêcheurs une large majorité des Français estiment qu'ils sont connaisseurs des cours d'eau et des poissons (80%), et ouverts à partager ces connaissances (72%). 7 Français sur 10 estiment qu'ils sont soucieux de l'environnement (72%) et surveillent les cours d'eau (68%).
Claude Roustan, Président de la FNPF
Nous, Fédération Nationale de la pêche France (FNPF) et toutes les structures associatives de la pêche de loisir, tirons la sonnette d’alarme sur les situations hydrologiques des rivières de notre pays.
Véritables sentinelles des rivières immergées au cœur des territoires, les pêcheurs constatent en effet, chaque jour et sur toute la France, le manque d’eau dont souffrent les milieux aquatiques. Sources taries, zones humides asséchées, niveau des rivières en baisse, il n’y a plus assez d’eau ou de débit pour que la vie piscicole se maintienne !
Si nous conservons le modèle actuel, le niveau de la Seine, par exemple, baissera sensiblement de l’ordre de 30 %. L’état des milieux aquatiques est d’autant plus préoccupant qu’en France métropolitaine une espèce de poissons sur cinq (19 %) est éteinte ou menacée de disparition.
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Un état de sécheresse permanent en France…
Au 1er septembre 2019, 88 départements étaient concernés par des arrêtés de restriction d’eau, allant des habituelles interdictions de remplissage de piscine ou de lavage de voiture pour les particuliers, d’irrigation certains jours pour les agriculteurs ou de lavage de la voirie pour les communes. Au 1er septembre 2020, 83 départements rencontraient une situation similaire.
Les années se suivent et se ressemblent… Au 21 juin de cette année, 27 départements connaissaient déjà des arrêtés de restriction d’eau, allant de la vigilance à la situation de crise. Parmi eux, on trouve des départements aussi inattendus que l’Ain, le Rhône, la Loire-Atlantique… Autre facteur, l’augmentation des températures moyennes de l’air qui favorise l’évaporation et se traduit aussi par une augmentation de la température de l’eau, préjudiciable aux espèces aquatiques. Des températures de 19-20°C, par exemple, perturbent fortement le métabolisme des truites, elles ne survivent pas au-delà de 25°C.
Trop d’ouvrages entravent les rivières…
Il existe en France plus de 100 000 ouvrages rompant la continuité écologique (soit un ouvrage tous les 5 kilomètres). Ces moulins, barrages et autres seuils modifient profondément le fonctionnement hydrologique des rivières. Ce sont des obstacles infranchissables par la plupart des poissons, mettant notamment en péril la survie des espèces migratrices telles que saumons, aloses, anguilles…
Les zones humides toujours plus menacées…
50% des zones humides ont disparu au cours des 30 dernières années.
Ces milieux naturels jouent pourtant un rôle écologique fondamental dans la gestion de l’eau: les zones humides accumulent l’eau en excès pour la restituer progressivement, contribuent à la recharge des nappes phréatiques, peuvent soutenir les épisodes d’étiage, autant d’atouts pour l’adaptation au changement climatique. 66% des espèces de poissons dépendent des zones humides.
Ainsi, les prairies humides inondées sont des lieux de reproduction privilégiés pour le brochet, reconnu vulnérable dans la Liste rouge UICN des poissons d’eau douce menacés en France (2019).
Les pêcheurs se mobilisent et alertent !
Déjà les milliers d’hommes et de femmes du réseau associatif de la pêche en France (FNPF, Fédérations Départementales, Associations Locales, Régionales et de Bassin et Associations Migrateurs) s’engagent au quotidien en multipliant les actions de connaissance, de protection et de restauration des milieux et des espèces.
La FNPF interpelle publiquement les institutions et les citoyens sur l’urgence écologique liée à la gestion de l’eau et ses conséquences majeures pour l’humanité.
Face à cette situation nous, FNPF, demandons:
Mobilisez-vous aux côtés de la FNPF et des Structures Associatives de la Pêche de Loisir en France pour préserver les milieux aquatiques, la biodiversité et les poissons.
Découvrez nos initiatives sur Facebook, Twitter, YouTube et le site de la FNPF.
La Fédération Nationale de la Pêche en France (FNPF) lance le second acte de sa campagne « Sauvons Nos Rivières » avec pour thématique : « Les poissons migrateurs » dits « amphihalins » car partageant leur vie entre milieu marin et eau douce.
Cette campagne inédite de sensibilisation nationale, lancée à l’occasion de la journée mondiale des poissons migrateurs (21 mai) et de la biodiversité (22 mai), a pour objectifs de faire un état des lieux de la situation et de rappeler l’urgence d’une mobilisation collective, face à un déclin massif de ces espèces depuis 50 ans.
Saumon, truite de mer, anguille, esturgeon, grande alose, alose feinte, alose méditerranéenne, lamproie fluviatile, lamproie marine, 8 espèces sur 9 de poissons grands migrateurs présents dans l'hexagone ont un statut défavorable de conservation suivant la classification de l'Union Internationale de la Conservation de la Nature (UICN). L'Esturgeon, l'Anguille et la grande Alose sont même en danger critique d'extinction.
Ce sont également des espèces dites « parapluies » car en protégeant et restaurant les milieux naturels qu’elles occupent, on agit positivement sur toutes les autres espèces.
Parmi les principales causes de régression : changement climatique, altération des habitats naturels, entrave à la continuité écologique, pollution, prédation, braconnage... nombreux sont les phénomènes naturels ou activités humaines qui dégradent directement l’environnement, donc les conditions de vie de ces poissons historiques.
"Les milieux aquatiques subissent de multiples pressions qui impactent dangereusement les poissons, et en particulier les migrateurs. Pourtant, ces espèces constituent un patrimoine dont le caractère exceptionnel nous oblige à faire de leur protection une priorité. Les pêcheurs et leurs instances sont en première ligne de ce combat, mais la mobilisation de tous est nécessaire. Car quand une espèce disparaît, c’est pour toujours !"
déclare Claude Roustan, Président de la FNPF
Diagnostics, comptages et suivis, moyens financiers et humains, restauration de la continuité écologique et des milieux, les 4 000 structures associatives de la pêche de loisir et leurs partenaires (État, Agences de l’eau, OFB, collectivités locales…) se mobilisent chaque jour pour étudier et préserver les populations de poissons migrateurs autour de 3 objectifs majeurs :
Au total, la FNPF consacre 10% de son budget annuel à la connaissance, gestion, protection et restauration des poissons migrateurs.
Vidéos thématiques, balades pédagogiques, campagnes sur les réseaux sociaux, un dispositif complet, porté par la Fédération Nationale de la Pêche en France (FNPF) et les structures associatives, a été mis en place pour informer le public, lui faire découvrir ces espèces extraordinaires parfois méconnues et l’inciter à soutenir la cause ainsi qu’à participer au combat.
En collaboration avec l’ensemble du réseau associatif de la pêche de loisir, la FNPF a recueilli des données chiffrées et cartographié un état des lieux inédit, concret et alarmant des populations amphihalines sur chacun des grands bassins hydrographiques en France.
« Nous, pêcheurs de France, sommes la voix des poissons migrateurs »
La FNPF a également décidé d’interpeler directement les instances publiques pour leur demander de prendre des mesures fortes et immédiates, en réalisant un manifeste qui porte des revendications concrètes, telles que :
Ensemble, sauvons nos rivières, ensemble, sauvons nos poissons migrateurs.
Rejoignez le mouvement #SauvonsNosRivieres aux côtés des Structures Associatives de Pêche de Loisir.
Pour toutes informations complémentaires, pour découvrir les actions en cours partout en France ou vous engager à nos côtés, rapprochez-vous de vos structures locales et régionales (Fédérations Départementales, Associations Locales, Régionales et de Bassin et Associations Migrateurs).